jeudi 3 janvier 2013

Contes de Noël

La fin du mois de novembre et le mois de décembre ont été consacrés à l'écriture de contes de Noël qui ont été lus à haute voix par les participantes
Nous nous sommes réunies à la bibliothèque et avons aussi pû profiter de la découverte de la tradition anglaise grâce à un conte, lu par Aline PRESUMEY.
Voici les contes crées en atelier:



Il était une fois, dans un château, un frère et une sœur. C’étaient les enfants de la reine et du roi qui habitaient dans ce château. Le roi et la reine furent assassinés dans un coup d’état après la naissance de leurs enfants.
Les enfants sont restés dans le château avec la femme de chambre qui les aime beaucoup.
Chaque année, la nuit de Noël, les enfants regardent les étoiles, la lune, et pensent à leurs parents.
Ce soir là, les enfants prennent leur chien pour visiter le château. Ils entendent une voix qui les guide vers une chambre qu’ils essayent d’ouvrir mais elle est fermée à clé.
Le chien retrouve la grande clé dorée : elle est accrochée à la ceinture du gardien. Pendant que le gardien dort, le chien arrive à la détacher avec ses crocs, puis la donne aux enfants.
Ils ouvrent la chambre qui est vide ; ils tâtent les murs ; un des murs se met à bouger : un passage étroit s’ouvre devant eux et une lumière multicolore les éblouit.
Ils reculent et restent bouche bée. Ils discutent et ils ont peur.
Le chien commence à aboyer et à avancer et les enfants le suivent à quatre pattes.
Tout d’un coup, ils arrivent dans une grotte dans laquelle coule une rivière souterraine. Ils aperçoivent au fond un grand coffre qui brille. Mais un serpent garde le coffre. Il est couché dessus. Un des enfants sort sa flûte et se met à en jouer.
Le serpent commence à bouger et à suivre l’enfant. L’enfant danse en jouant de la flûte et se rapproche de la rivière : le serpent tombe dans l’eau et y disparaît. Bon débarras !
Les enfants très joyeux courent vers le coffre et essayent de l’ouvrir mais n’y arrivent pas.
Une chauve-souris qui habite dans la grotte depuis très longtemps surveille le coffre. Elle tourne autour en criant : le coffre s’ouvre ; les enfants émerveillés découvrent une lettre de leurs parents, des bijoux, des pièces d’or et des diamants.
Le garçon ouvre la lettre pour la lire à sa sœur et là, c’est la surprise pour eux. Ils découvrent qu’ils sont les enfants du roi et qu’ils sont les vrais propriétaires du château. Le roi a laissé toute sa fortune pour eux, pour qu’ils puissent construire une nouvelle vie royale comme celle de leurs parents.
Les enfants, à l’aide de la femme de ménage, prennent le trésor et s’enfuient loin de ce château pour réaliser le rêve de leurs parents.






Il était une fois, dans un désert lointain, deux enfants qui vivaient avec leur grand-mère. Cette dernière s’appelait Fatima. Françoise et Cédric, 6 et 10 ans, vivaient chez leur grand-mère depuis 3 ans. Leurs parents étaient partis en ville pour trouver du travail. Depuis, ils les avaient perdus de vue.
Un jour, Fatima tomba gravement malade. Elle décéda peu de temps après. Les enfants se retrouvèrent seuls au milieu de l’étendue de sable. Ils vivotèrent pendant un mois.
Jusqu’au jour où un chamelier, nommé Volt, s’installa à côté de chez eux. Ce dernier était un vieil homme sage. Françoise, Cédric et Volt se prirent d’affection rapidement. Les petits lui racontèrent toute l’histoire.
Volt décida alors d’aider les enfants à retrouver leurs parents. Incapable par son âge avancé  de se lancer dans un tel voyage, il les confie à un de ces chameaux, nommé Jamel. Un chameau, têtu et bavard, qui avait pour mission de veiller sur eux et les aider dans leur quête.
Un jour à l’aube, ils partirent.
Au bout de deux jours de marche, le frère et la sœur se découragèrent. Heureusement, Jamel était là pour les distraire et les faire rire. Mais malgré son apparence joyeuse, le chameau se faisait du souci…
Pendant la nuit, ce dernier pensa à son amie la gazelle, Bichette, pour leurs donner un coup de main. Elle était connue pour ses commérages. Elle savait toujours tout. Aussitôt contactée Bichette venue à leur rencontre. Jamel lui raconta alors toute l’histoire. Cette dernière évoqua tout de suite quelque chose à la gazelle. Elle pensa immédiatement aux gens du cirque du village voisin…
Le lendemain, ils se mirent tous en route, avec Bichette et Jamel en tête de l’expédition. Les enfants s’amusaient beaucoup des discussions entre les deux compères. Le chameau faisait son joli cœur.
Sans s’en rendre compte ils arrivèrent au village. Il était formidablement décoré pour Noël. Françoise et Cédric étaient émerveillés ! Parmi les lumières, ils distinguèrent le cirque. C’était la nuit de Noël, peu de monde était dehors.
Sous le chapiteau, c’était l’heure de la représentation du soir. Tous les quatre rentrèrent dedans, les parents étaient là et reconnurent tout de suite leurs enfants ! Ce fut des effusions de joie ! Ils se serrèrent fort dans les bras. Pendant ce temps, Jamel et Bichette faisaient le show sur la piste.
Cédric, Françoise, Jamel, Bichette et les parents passèrent tous une nuit de Noël magique !



Il était une fois, dans une grande ville, une famille pauvre qui vivait dans un grand immeuble. Les pauvres parents avaient trois enfants, deux filles et un garçon: Camélie a 10 ans, Léa 8 ans et le petit frère Léo 4 ans.
Pour Noël les parents voudraient aller à la campagne pour rendre visite aux grands-parents qui sont vieux et malades.
Ils habitent très, très loin et la famille n'a pas assez d'argent pour payer le voyage. Les voisins les aident et leur prêtent de l'argent...
Ils arrivent à l'aéroport mais une sorcière très laide les empêche d'entrer. Ils sont tristes et les enfants pleurent...
Soudain, ils entendent frapper à la fenêtre. Ils voient une lumière éblouissante et une fée apparait. Un coup de baguette magique !...elle fait disparaître l'aéroport et le village des grands-parents surgit dans le brouillard.
 Mais un chacal arrive en courant. Il attrape le petit Léo et l'emporte dans la forêt.
Toute la famille est inquiète et ne sait pas dans quelle forêt Léo a disparu. Ils cherchent en criant "Léo! Léo !"
Soudain le brouillard disparaît et une lumière venue du ciel éclaire la cachette du chacal. Tous les quatre courent et retrouvent Léo.
Toute la famille repart au village et fait une magnifique surprise aux grands-parents.
C'est la plus belle fête de Noël pour toute la famille, enfin réunie...  



Il était une fois, une petite fille qui s'appelait Émilie. Elle avait 5 ans et vivait dans un petit village de montagne. Elle n'avait plus de parents; ils étaient morts dans un accident. Elle vivait chez ses grands-parents, qui ne l'aimaient pas. Ils ne lui parlaient jamais, sauf pour la gronder.
Seul leur mouton, Johan, pouvait la consoler quand elle était trop triste.
Émilie part se promener avec Johan, elle marche longtemps et se perd dans la forêt. Il fait nuit, elle a peur, elle a faim, elle pleure. Elle voit une lumière, elle s'approche, elle frappe à la porte. Une très belle femme, Nathalie, lui ouvre, la fait entrer et lui dit " Viens manger, te reposer, demain on verra."
Nathalie et son mari, qui est berger, n'ont pas d'enfants et ils aimeraient bien garder Émilie.
Émilie reste chez eux, elle va à l'école, prend le car tous les matins, se fait des copains. Émilie grandit.
Le berger est parfois très violent, il bat sa femme...
Émilie le voit, à nouveau elle a peur, elle est malheureuse; elle veut emmener Nathalie très loin.
Un jour, elle est assise sous un arbre, elle pleure. Elle entend un bruit. Elle tourne la tête et voit une peitte fée qui lui dit " Pourquoi tu pleures ?". Émilie lui dit qu'elle veut emmener Nathalie très loin mais qu'elle ne sait pas où aller. La petite fée lui réponds "Je vais t'aider. HOKUS POKUS !": une grosse pierre devient un carosse, Johan devient un cheval et emmène Émilie et Nathalie dans un beau château.  
 



jeudi 20 décembre 2012

De la Toussaint à Noël


Pendant les vacances de la Toussaint, nous avons eu un atelier chorale, un atelier création de décorations pour Noël et une sortie "chataignes".

Au retour des vacances, nous avons eu une rencontre autour de la laïcité et nous en avons fait un article pour le journal du quartier (l'Écho du Kartié: téléchargeable sur notre site ou dans vos boites si vous habitez le quartier de Fontbarlettes):


Suite à l’intervention, au cours du mois de novembre, d’un médecin psychiatre à l’hôpital de Valence, sur le thème de la laïcité, nous avons mieux compris ce que ce mot voulait dire.
Nous avions l’impression que la laïcité et la religion ne pouvaient pas aller ensemble. L’intervenante, nous a expliqué que la laïcité, c’est une séparation entre le pouvoir politique et la religion, pour qu’il y ait plus d’égalité pour tous, grâce aux valeurs de la République, qui  tiennent compte de tous les  citoyens, quelques soient les croyances religieuses.
Elle nous a expliqué que la laïcité n’est pas contre la religion et qu’elle permet à chacun de pratiquer sa religion, dans les limites des lois de ce pays que l’on doit respecter.
Grâce à elle, maintenant nous comprenons mieux ce que ce mot veut dire.


mardi 18 décembre 2012

Les ateliers de l'automne

Après avoir travaillé deux semaines sur la biographie de Nelson Mandela, nous avons parlé de démocratie participative, suite à l'organisation, par la mairie, des ateliers citoyens de la démocratie participative:
La démocratie participative est une forme de participation des citoyens. Ces réunions servent à parler des problèmes de notre vie dans notre quartier.
Et là, les doléances sont nombreuses:
Il y a des problèmes de travail, de bruit,de logement; les voitures, les motos font trop de bruit la nuit et roulent trop vite. Certaines personnes mettent leur musique trop fort; le supermarché de notre quartier est fermé depuis plus d'un an...
Un début de pétition est même organisé:
Monsieur le maire, s'il vous plait , nous avons besoin d'un magasin pour faire nos courses. Trouvez-nous une solution, car, pour nous ce n'est pas facile, surtout l'hiver et surtout pour les personnes âgées. Et puis nous avons besoin de plus de sécurité pour les magasins; que comptez-vous faire pour les jeunes et contre la délinquance?
Mais pas signée...le début d'un dialogue ?

Nous nous sommes ensuite intéressés aux 10 mots de la francophonie 2013: atelier/bouquet/cachet/coup de foudre/équipe/protéger/savoir-faire/unique/vis-à-vis/voilà et nous avons créé une poésie:

Dans l'armoire des rêves, il y a mon atelier de cuisine pour faire tous mes plats préférés
Dans l'armoire des rêves, il y a un joli bouquet de roses aux couleurs variées
Dans l'armoire de rêves, il y a un petite maison avec un jardin qui a du cachet
Dans l'armoire des rêves, il y a ma grande famille qui forme une seule équipe
Dans l'armoire des rêves, il y a   mes deux enfants qui grandissent avec le temps et je veux les protéger
Dans l'armoire des rêves, il y a  un travail dont j'ai le savoir-faire
Dans l'armoire des rêves, il y a une robe unique pour que je la porte à la fête de ma soeur
Dans l'armoire des rêves, il y a un vis-à-vis de la loi: tous les enfants devraient profiter de l'école ...
...et voilà! Mon armoire est remplie de rêves que je voudrais réaliser!
  

mercredi 10 octobre 2012

Atelier du 27 septembre 2012

Nous nous sommes penchés cette fois-ci sur les petits bonheurs..ceux qu'on vit tous les jours, sans parfois en avoir conscience...et finalement la liste est interminable ! Extraits :

 
Mon bonheur le matin ,c'est quand mon mari part au travail: là je m'occupe de ma fille pour aller à l'école. J'écoute la radio en faisant le ménage tranquillement et après je viens à Mandela.
Mon bonheur dans la journée, c'est de téléphoner à une amie et de discuter avec elle : ça me donne de l'énergie et de la force pour finir la journée.
Mon bonheur c'est aussi quand je reçois des invités et que j'ai réussi mes plats.

Mon bonheur c'est de voir mon fils partir à son premier jour de travail : je suis contente de voir mon fils grandir et travailler parce que je sens que j'ai réussi à bien l'éduquer.

Mon bonheur c'est d'apprendre que ma copine est enceinte: cette nouvelle m'a réchauffé le coeur!

Mon bonheur c'est quand je perds du poids.

Mon bonheur c'est de téléphoner à la famille qui est loin.

Boire un bol de lait ça me fait plaisir !

J'aime bien voir la nature et marcher entre les arbres et les fleurs, sentir l'odeur de la vie !

Écouter de la musique à haut volume ! ♫

Voir le sourire de mes enfants !

Écouter et voir la pluie ! Et la sentir ! 

Voir ma mère chaque jour !

Manger un bon gâteau !

...liste non exhaustive...à vos petits bonheurs! 

  
Bonne rentrée à tous !

Nous avons repris les ateliers d'écriture du jeudi après-midi depuis le 20 septembre et les partages ont déjà été nombreux.

Les premiers textes ont permis à chacun de raconter ce qu'il a retenu de ces deux mois d'été...morceaux choisis...


Pendant l'été c'était la période du Ramadan; c'était très difficile pour moi car je n'étais pas en vacances. Je suis restée chez moi, à préparer de bons plats. Ce qui était drôle pour moi, c'était d'aller et venir sans arrêt, tous les soirs, chez ma mère. Ce que j'aimais chez ma mère, c'est qu'il y avait un film tous les soirs à la télé et que je le regardais avec elle. C'était très émouvant.

Pendant l'été, je suis partie au Maroc. J'ai passé de bonnes vacances, mais ce que je n'ai pas aimé, c'est l'absence de mon frère, parce qu'il est décédé.

Cet été, c'était exceptionnel pour moi parce que j'ai assisté au mariage de ma petite soeur. Ce mariage a rassemblé toute ma famille: mes parents, mes tantes, mon oncle, mes soeurs, mes frères, mes nièces, mes neveux. Nous étions tous là, ensemble, pour la première fois depuis douze ans. Imaginez quelle photo unique ! Ma joie était inimaginable ! J'ai pleuré de joie ! On a chanté, dansé, parlé, ri, ensemble. On a travaillé enemble pour préparer le repas pour toute la famille: on a fait beaucoup de gâteaux. On était très fatigués, mais on n'a pas arrêté de bouger. On était si heureux ! Je n'oublierai jamais cet été de toute ma vie.
 


lundi 2 juillet 2012

Les ateliers de la fin du mois de Mai ont été consacrés à la famille puisque nous avons organisé, en partenariat avec le CIDFF, des rencontres autour du droit de la famille et des violences intra familiales. Nous avions organisé, en amont, un atelier sur la jeunesse et sur les représentations que nous en avons.
Le début du mois de juin a permis de s'interroger sur la place des médias dans notre vie et c'est sans grande surprise que les débats se sont organisés autour de la télévision et du choc des images.
À l'occasion de la fête de la musique, nous nous sommes interrogés sur le sens et les formes de la fête:

Hier, on a  fait la fête à Mandela, on s'est bien amusé. On a chanté, joué du tam-tam, dansé la valse sur la musique de Charles Aznavour. Tout le monde avait apporté des gâteaux, moi j'avais fait des madeleines. Quand je suis partie, le fête continuait.

 La semaine prochaine, j'ai le mariage de ma cousine. Chez nous, en Algérie, on commence à faire la fête un mois avant. On se réunit chez la mariée pour donner un coup de main: préparer des gâteaux, faire le ménage, préparer la valise de la mariée...Le jour du mariage, les parents de la mariée et ceux du marié se retrouvent pour aller à la mosquée, pour la cérémonie religieuse. Ensuite, tout le monde va à la salle des fêtes pour une belle fête.

La fête: la joie, la danse, la musique, les boissons, les desserts, les jeux, chanter, rire, jouer , danser ENSEMBLE !

Le dernier atelier de cette année a porté sur l'art  et notamment l'art engagé: si je devais exprimer mes sentiments, mes opinions, je choisirais...

J'aime beaucoup les photos parce qu'elles me rappellent des souvenirs, des personnes, des paysages. Je préfère les photos en couleur.

J'exprime mes sentiments avec les livres, parce que j'aime bien lire les oeuvres des grands écrivains comme Victor Hugo, William Shakespear, selon l'humeur...

Moi, j'aime la danse des jeunes filles !

Quand je suis triste, j'exprime mes sentiments en faisant de la peinture. J'aime aussi découvrir de nouveaux écrivains, des poètes, les grands personnages de l'art.

Au Maroc, je fais de la poterie avec ma famille.


 Quand j'étais enfant, en Algérie, j'ai fait de la poterie avec ma belle-mère qui était potière.

Moi, au Maroc, je tisse des vêtements; ça ne me rapporte rien mais ça m'apporte de la joie ! Et le tissage c'est utile pour s'habiller !




Voilà l'année se clôture et les vacances approchent à grands pas...rendez-vous à partir du 17 septembre et d'ici là profitons de chaque instant !



mercredi 6 juin 2012





Aujourd'hui nous avons décidé d'envoyer une carte à un inconnu simplement pour briser les chaines de la solitude. Nous avons utilisé les magnifiques cartes de la fraternité proposées par la FOL. Extraits:

Bonjour je suis algérienne. Je pense qu'on est tous pareils. Il faut s'entraider, se parler, oublier le chacun pour soi, prendre le temps de partager un café....
Dans la famille aussi, il faut prendre soin les uns des autres

Je vous souhaite d'éprouver de grandes joies dans votre vie !

Je vous souhaite tout le bonheur du monde !


Je souhaite que le monde tisse des liens d'amitié; plus de guerre, plus de racisme, plus de haine !


Je souhaite que la vie soit facilitée pour les personnes handicapées.


Je vous souhaite une vie pleine de joie et de bonheur !